lundi 28 janvier 2008

Rideau

Et voilà. Quatre jours de blanc.
Le même qui avait, il fut un temps, fermement décidé de s'atteler à une production quotidienne se vautre au bout de quatre jours.
Ma mère avait raison, j'ai autant de volonté qu'un koala en vacances.

Pourtant, dans les méandres de mon imagination et grâce à une surprenante abilité à tourner les choses du côté positif (yessaï), j'ai trouvé plus fort que ça. Une excuse en béton : je ne suis pas un nerd!
C'est vrai, je ne suis pas un nerd! Je n'ai pas le réflexe "je check mes mails". Je ne fais pas de blagues sur l'informatique. Je possède plus de trois t-shirts et ce sont pas tous des Décathlon noirs. Je n'ai pas de goût particulier pour les nouvelles technologies car j'ai le sentiment que chacune d'entre elles complique encore un peu plus nos vies. Je n'aime pas Myspace ni Facebook. Je n'ai pas envie d'être en connexion avec le monde, partout, tout le temps. Je ne comprends pas comment marchent ces bestioles de m*$£*, nom de ¨%+=, je m'en fous! Je clique sur ma souris, je tape sur mon clavier et basta!
Un ordinateur, pour moi, c'est une machine qui fait à la fois juke-box, chaîne hifi, lecteur de DVD et machine à écrire, or il faut l'avouer, c'est bien pratique pour ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter chacun de ces objets séparément.
Point barre!

Mon envie de m'exprimer est bien là mais je crois qu'elle ne prend pas la bonne forme.
J'abandonne le blog.

Comme vous l'imaginez peut-être ou comme vous ne l'imaginez pas ou comme vous vous en foutez royalement, je "travaille" aussi (j'adore ce verbe) sur d'autres choses telles que l'écriture de choses sensées avec un stylo (également appelée "littérature"), l'assemblage de sons à vocation énergétique (également appelée "musique") et la tentative d'explication de l'indicible à l'aide de mots (également appelée "poésie").
Ce sont mes trois meilleures amies. Elles ont besoin de moi et j'ai besoin d'elles. Je ne peux pas décemment pas les laisser tomber pour blogger.com.
Je ne peux pas faire les deux... Enfin, les quatre.

Je vous laisse donc.
Ne m'en voulez pas, je vous aime toujours.

Bon vent!

jeudi 24 janvier 2008

Canis canis

Salut à tous.

C'est fou ce qu'on peut avoir comme idées préconçues dans la vie. Rien que d'écrire ça, j'en ai déjà une dizaine qui me viennent à l'esprit et tout autant de contre-exemples que, j'en suis sûr, vous seriez ravis que je vous expose pour me rétorquer qu'ils ne font que "confirmer la règle". Malheureusement, comme le dit l'adage, ce n'est pas au vieux linge qu'on apprend à ranger des limaces. Vous n'aurez rien, vous m'entendez, rien!
Hahaha, vous êtes si naïfs, je vous adore... :)

Bien, j'ai réussi par ces quelques lignes à vous cacher un instant la vacuité totale de ma journée. Vous voyez la boîte crânienne d'Eve Angeli? Et ben pareil.
Je ne peux que vous l'avouer: aujourd'hui, j'ai perdu environ 8 heures de ma vie.
Tout ce que je puisse partager sans honte avec vous, c'est la découverte de ce blog humoristico-satirico-rien à battre. Un peu de finesse, beaucoup d'absurde, énormément d'auto-dérision. Que demander de plus, honnêtement?

Bon appétit

Comme quoi je n'ai pas totalement perdu mon temps aujourd'hui...

Satisfait de cette phrase rassurante à deux balles cinquante, je peux à présent vaquer à mes nocturnes occupations.

A demain (demain c'est loin mais c'est mieux).

mercredi 23 janvier 2008

Fusion-acquisition

Salut à tous.

Aujourd'hui, un message à caractère informatif. Oui, ça risque d'être un peu chiant et vous m'en voyez désolé, mais les zéro lecteurs réguliers apprécieront tout de même d'être tenus au courant des dernières informations techniques concernant leur blog préféré.

Comme vous pouvez le constater si vous regardez un peu, ce blog a failli connaître le destin de la plupart de ses congénères : idée bizarre en fin de soirée => ami qui sait créer un blog => excitation liée à l'arrivée d'un projet nouveau dans nos tristes vies => 2 ou 3 posts, puis c'est l'inexorable chute dans les coulisses de l'oubli.
Pourtant, il n'en est rien. Après 3 mois de vide, le souvenir de ce blog est bel et bien réapparu, un soir de brume, dans un coin sombre de mon hypothalamus. Coup de botte du destin ou besoin vital de s'occuper en période de chômage (temporaire, je vous rassure... :p), on ne le saura jamais, mais le fait est, me voilà de retour. Comme le disait si mal notre ami Menzo de la Fonky Family, "on lâchera pas le steak".

Tout excité par mon retour sur scène, je procédai à un passage en revue des anciens posts et constatai l'évidence : le blog ne sert plus du tout son objectif de départ qui, je le rappelle, était de faire partager notre amour pour la musique, et plus particulièrement pour le rap (musique mésestimée, incomprise, saccagée par l'ère de la musique-marketing, comme l'a été l'ensemble de la culture hip hop).
Je ne m'attaquerai pas à l'analyse des raisons de cette dérive, bien que je pense notamment à:
- une forte propension au délire polymorphe et non canalisé de ma part
- un fort taux de balécouillisme de la part d'Helium.

Toujours est-il qu'aujourd'hui, par la force des choses, j'ai racheté sa part à Helium, sur la base de son apport en capital fixe + indexation de l'EBE sur le cours de bourse - immobilisation incorporelles +/- cash-flows actualisés à un taux très honnête, le tout après correction des variations saisonnières, bien évidemment (on est pas des sauvages).

Me voici donc seul et unique possesseur de ce blog, du moins c'est ce que je crois car Helium reste administrateur et je ne sais pas comment le virer (enfoiré).
Mon niveau d'expertise en informatique étant proche de celui du gypaète barbu, je lui dois tout de même une éternelle reconnaissance pour m'avoir permis de disposer de ce splendide moyen d'expression. Sur ce point, je l'avoue, Internet c'est bien.
C'est bon, je l'ai dit, Internet c'est bien... Lâche-moi maintenant...
Aaaargh mais ça m'écorche les doigts d'être obligé d'écrire des trucs pareil, c'est affreux! Quand je pense au torrent de merde qu'Internet est venu ajouter au long fleuve de merde qu'est déjà notre monde, j'ai envie de dire... j'ai envie de dire... je vous laisse imaginer.

Quoi qu'il en soit, je rends ici hommage à ce cher Helium, qui fut un fidèle compagnon doublé d'un fier destrier. Farewell, old buddy. N'oublie pas que tu me dois 10€.

Allez, roulez jeunesses, en voiture Simone et en avant la musique. Je m'en vais vous en donner, moi, du blog qui déchire.
Dedjieu.

mardi 22 janvier 2008

Comment faire?

Je vais vous dire, moi : si vous aimez une fille, si vous sentez qu'elle a "quelque chose de spécial", si vous savez qu'elle est "différente", "de votre côté", "sur la même longueur d'ondes" ou appelez-le comme vous voulez, bref, si une fille vous plaît, dites-le-lui!
Dites-le lui sans lui mentir, sans vous mentir, sans en rajouter, sans rien enlever non plus. Dites-lui ce que vous ressentez.
Il ne peut rien vous arriver.
Non, il ne peut rien vous arriver!
Si le sentiment n'est pas réciproque, qu'est-ce que cela change? Espériez-vous une contrepartie, un retour, une compensation?
Aaah, alors cela n'a rien à voir avec ce que j'appelle un sentiment sincère. C'est une proposition de contrat, rien de plus. Vous êtes alors sujet à refus de la part du sollicité.
Je vous laisse à vos négociations et me placerai plutôt du côté de la sincérité.

Si vous êtes animé d'un amour sincère, votre déclaration n'a aucun but si ce n'est elle-même. Vous voulez simplement faire part à quelqu'un de votre (vos) sentiment(s) à son égard. Qu'importe ce qu'elle en fera?
C'est un conseil, mes amis et congénères, ne vous laissez pas faire par l'idée ridiculement réductrice que l'amour est une conquête.
Vous ne forcerez jamais qui que ce soit à vous aimer.
Tout au plus pouvez-vous l'y inciter mais vous pouvez faire encore mieux : lui prouver que vous l'aimez car vous n'avez pas besoin de son amour pour le faire. Vous êtes libre, indépendant, confiant en l'amour, en votre amour.
Si l'être aimé ne partage pas votre sentiment, cela ne dépend pas et n'a jamais dépendu de vous. Vous ne pouvez donc qu'y être indifférent.
Croyez-moi, la femme est sensible à ce genre de démarche forte, sûre, en un mot "vraie".

Je m'adresse notamment ici à tous ces dragueurs de poulailler qui après avoir lancé un vague compliment se retrouvent contraints, face à l'échec, de dégainer un amer "c'est ça, dégage, de toute façon t'es trop moche... Allumeuse!"
Allons, allons messieurs, soyons sérieux...
Par respect pour l'amour, soyons sérieux.

Vous m'avez compris? Dites-le lui!
Vous verrez, vous vous sentirez bien mieux après :)

Salut Marianne! ;)

lundi 21 janvier 2008

Trocadéro

Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami n'entre pas sans désir


Merci à GL Events.

samedi 19 janvier 2008

La vie, c'est assez bizarre

Salut à tous!
Et bonne année! Ha ha ha
Et surtout la santé! Ha ha ha
Ha ha ha
Ha ha
Ha
Ce que ça peut me brouter, ces fêtes de fin d'année... C'est affreux.

Permettez-moi tout de même de vous présenter mes meilleurs voeux pour 2008 :
- un peu d'argent, beaucoup d'amour
- un peu de chance, beaucoup de courage
et des chips...
beaucoup de chips...

A bientôt (je ne vous oublie pas)

jeudi 11 octobre 2007

Retour

Oy oy oy
Tout d'abord pardon à nos zéro lecteurs réguliers pour cette absence interminable. Elle peut cependant toutefois s'expliquer, pour ma part, par un amoncellement de petits évènements exceptionnels et autres nécéssités du bas quotidien. Toute cette semaine, j'ai eu mal a la tête le soir, j'ai zappé mes potes, je me suis même surpris à dire "j'ai pas une minute à moi", ce qui est faux puisque le temps est ontologiquement nôtre. En bref, pardon à toutes ces sollicitations auxquelles j'ai fait un accueil glacial... Vous le savez, ce n'est pas dans mes habitudes.
Bien heureusement, tout a une fin, sauf le saucisson qui en a deux. C'est donc reparti, on sort la tête de l'eau et les doigts du pot de yaourt. Retour aux vraies valeurs.
Ce gars-là, je ne sais pas pourquoi, je l'aime bien. Ce n'est pas un bon rappeur, ni une brillante intelligence, mais il a manifestement quelque chose qui le rend plus hip hop que n'importe quelle de ces gangsters à paillettes à la vacuité cérébrale proche d'Eve Angeli, qui nous parlent de leurs sapes, de leurs caisses et de leurs téléphones alors qu'on en a rien à carrer. Ce mec parle VRAI.
Et ça, chez nous, c'est toujours apprécié.
Ouais ma gueule.
"J'ajouterai que lexicalement, grammaticalement et au niveau de la signalétique comportementale, c'est très intéressant" (Alfred-Bernard Schwartzenbergowitz, directeur de recherche au CNRS)